Une élection peut en cacher une autre. En même temps qu'ils devront élire leur futur maire, les 9 et 16 mars, les quelque 950 000 électeurs des Hauts-de-Seine seront aussi appelés à participer aux élections cantonales. Un scrutin qui ne devrait cependant pas bouleverser les équilibres politiques départementaux. L'ASSEMBLEE constituante du conseil général, réélue pour moitié tous les trois ans, verra cette année le renouvellement de 22 conseillers généraux sur 45 au total. Avec, à droite comme à gauche, l'arrivée de nouveaux candidats. Mais pas de gros bouleversements à attendre dans un département largement acquis à la droite. « On doit se retrouver avec un clivage classique droite-gauche qui ne présentera aucune difficulté, même avec de nouveaux entrants », affirme le secrétaire départemental de l'UMP qui se révèle plus inquiet en revanche sur les résultats nationaux. La droite sarkozyste devrait ainsi se réserver la majeure partie des sièges, soit 14 sur les 22 remis en jeu. Les deux changements majeurs à l'UMP se feront sur Boulogne où le sortant Pierre Christophe Baguet (UMP), tête de liste aux municipales sur la ville, cède son siège à Marie-France de Rose sur le canton Sud et où le sortant Francis Choisel, de plus en plus isolé au département, se représente à sa propre succession sur le canton Nord-Est, mais sans l'étiquette UMP qui a été accordée à Marie-Laure Godin. A suivre donc le résultat de ces deux nouvelles prétendantes, mais aussi celui d'Yves Menel, élu au premier tour lors d'une partielle en septembre dernier sur Garches avec 73,25 % des voix. Yves Menel avait pris la place de Jacques Gautier (UMP) qui entrait au Sénat.
Autres petits nouveaux à l'UMP qui devraient se faire une place sans trop de difficulté dans l'hémicycle : à Neuilly Arnaud Teullé, qui remplacera Louis-Charles Bary au conseil général, et Daniel Courtes sur Courbevoie qui succédera à Lucien Maroteau, proche de l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua.
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