« L'histoire est le seul laboratoire dont disposent les hommes pour comprendre le fonctionnement des sociétés. » Max Gallo.
L'Armistice est signé à Rethondes, en forêt de Compiègne, le 11 novembre 1918.
Au Palais Bourbon, à 16 heures, Clemenceau lit les conditions d'armistice, salue l'Alsace et la Lorraine et rend hommage à la Nation.
Le 11 novembre 1920, la République rend pour la première fois un hommage à un soldat inconnu mort pendant la Grande Guerre, représentant anonyme de la foule héroïque des "Poilus".
Le 28 janvier 1921, le Soldat inconnu est inhumé sous la voûte de l'Arc de Triomphe.
Sur la dalle de granit sont gravés ces mots : "Ici repose un soldat français mort pour la Patrie (1914-1918)".
Le 11 novembre 1923, en présence de nombreuses associations d'anciens combattants, André Maginot, ministre de la guerre et des pensions, allume pour la première fois une flamme du souvenir.
Cette date devient alors une journée de commémoration nationale.
Depuis, que ce soit en temps de paix ou en période de guerre, cette date est commémorée et devient un des ciments de la nation française.
Cette cérémonie garde aujourd'hui tout son sens car elle est l'occasion de rendre hommage aux combattants pour que ne sombrent pas dans l'oubli les sacrifices et les souffrances de toute une génération.
Depuis 1984 où le président Mitterrand et le chancelier Kohl se tenaient main dans la main devant Douaumont, cette date porte en elle non plus seulement le ciment d’un pays, d’une fierté nationale, mais le symbole de l’amitié de deux peuples : allemands et français.
A l’occasion du 11 novembre 2009, le président Nicolas Sarkozy a voulu perpétuer cette amitié : c’est la première fois qu’une chancelière allemande, Angela Merkel, assiste et prend partie à cette journée.
11 novembre, non plus seulement journée du souvenir, mais journée de l’amitié et de l’avenir.
David Barthe, qui était présent Place de l'Etoile ce mercredi, nous a rpporté quelques clichés.
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