Dans une réponse écrite à la question d'un sénateur PS, Michèle Alliot-Marie affirme "être consciente des critiques dont ces machines ont pu faire l’objet" et annonce qu’"au vu des difficultés rencontrées et afin de renforcer la confiance des citoyens, dans les nouvelles technologies, elle va réunir prochainement un groupe de travail constitué des représentants de l’administration, des collectivités locales et de la société civile".
Elle précise "qu’avant la fin de l’année, ce groupe de travail se prononcera sur la poursuite de l’utilisation des machines à voter" et qu'elle fera pour sa part "toutes propositions utiles quant à une éventuelle refonte du règlement technique et quant à d’éventuelles modifications du code électoral".
Dans une étude de législation comparée publiée le mois dernier et portant sur neuf pays européens, les services du Sénat avaient conclu que "de façon générale, le vote électronique ne paraît pas répondre aux espoirs qu'il a nourris".
Utilisées pour la première fois cette année dans un scrutin présidentiel à Boulogne notamment, les machines à voter s'étaient retrouvées sur la sellette après le premier tour, pour avoir aggravé les retards dans le déroulement du vote et soulevé les critiques d'élus et d'électeurs.
Néanmoins, à Boulogne, les retards constatés au premier tour avaient été totalement résorbés au second...
* Le nom de notre future tête de liste sera connu dans les tout prochains jours (on parle même de demain mercredi)...à suivre !
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