Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a déclaré dimanche soir à la télévision que "les Français nous appellent à des remises en cause profondes, rapides, vigoureuses", après la large victoire du non au référendum. "C'est une période difficile qui s'ouvre", a-t-il estimé, qui exigera "du sang-froid et de l'énergie". "Elle exigera l'unité de toute l'UMP et le soutien au président de la République
"Les Français nous pressent d'en finir avec nos immobilismes, avec nos frilosités, avec tout simplement nos habitudes pour faire bouger le pays et le remettre en mouvement sans tarder", a estimé Nicolas Sarkozy. "Il nous faut décider un programme d'actions innovant, courageux, ambitieux. Cela suppose un tournant majeur dans nos politiques économiques et sociales".
"Il n'y a pas de fatalité"
"Il n'y a pas de fatalité", a-t-il ajouté. "Le plein emploi n'est pas un objectif inaccessible. Il nous faut revoir en profondeur nos modes d'actions politiques, donner du sens sur des objectifs et obtenir des résultats (...), savoir remettre en question ce qui ne marche pas ou plus. Il nous faut redonner vie à la préférence communautaire qui est l'une des raisons d'être du projet européen. Il nous faut mieux coordonner les politiques économiques afin de stimuler la croissance et créer des emplois. Il faut lutter contre les délocalisations. Il faut organiser une politique d'immigration maîtrisée plutôt que subie", a-t-il encore estimé.
"Clairement, par l'ampleur de leur vote, les Français nous ont dit aussi leur volonté de vivre mieux, leurs craintes devant un chômage devenu inéluctable. Il faut rendre à notre modèle social la réalité qu'il a perdu", a conclu le président de l'UMP.
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